A 23027

Einblattdruck (aus einer Serie „Les illustres Français“?, o. r. „Nr. 2“). – Oben querrechteck. Bild mit Szenenbildern aus Voltaires Werken: In der Mitte vor eingetieften Rechteck ov. Brustb.-Medaillon Profil nach r., geschmückt mit Girlande u. (u. r.) Mauerkrone, über (l.) Leier u. Fackel der Aufklärung, (M.) Kasperlefigur u. Taubenpaar auf Blatt mit Titel „PO\"ESIES FUGITIVES“, (r.) Satyrmaske u. Behältnis mit Schreibfedern; über dem Porträtmedaillon Täfelchen mit posauneblasender Fama u. schreibender Muse(?) über Schriftband „ESSAIS SUR L’HIST[oi]RE GÉNÉRALE“, darüber der Blatt-Titel „LES ILLUSTES FRANÇAIS“. Seitlich davon je ein obeliskartiger Wandpilaster, daran o. l. querrechteck. Täfelchen mit Darstellung aus „HIST[oi]RE DE PIERRE LE GRAND. | 1760“, r. ebensolches Täfelchen mit Darstellung aus „HIST[oi]RE DE CHARLES XII. | 1731“; darunter je 3 ov. Theaterszenen: l. (das eine halbverhängt) aus „L’ENFANT PRODIGUE | 1736“ u. „PANDORE“, r. aus „L’INGÉNU“, „CE QUI PLAIT AUX DAMES“ u. „LE PAUVRE DIABLE“; u. l./r. je ein querov. Bild mit Verszitat: l. aus „LA HENRIADE. | 1723“ („Il parle, sa franchise est sa seule éloquence“), r. aus „MAHOMET | 1742“ („On devient sacrilège alors qu’on délibère“), dazwischen u. M. querrechteck. Darstellung des „COURONNEMENT DE VOLTAIRE SUR LE THÉATRE FRANÇAIS, | Le 30. Mars 1778, après la sixième représentation d’Yrène [Irène 1764]“.

Unter dem Bild 3zeil. frz. Legende „MARIE FRANÇOIS AROUET DE VOLTAIRE. | Gentilhomme Ordinaire de la Chambre du Roi, Chambellan du Roi de Prusse, des Académies de Paris, Rome, Florence, Londres &c. | Né à Paris le 20 Fevrier [!] 1694, mort dans la même Ville le 30 Mai 1778“ sowie ausführlicher biograph. Text in 2 Kolumnen: „Il annonça, dès ses premières années, la fécondité de son génie et l’activité de son | imagination; ’au sortir du berceau, (dit-il) je bégayois des vers.’ Quoique d’un | tempérament fort délicat dans sa jeunesse, ses études furent brillantes, et il avoit à peine vingt ans l’orsqu’il [sic] composa sa Tragédie d’Oedipe. Avide de toute sorte de gloire, | il obtint des succès dans tous les genres. Son Poëme de La Henriade est rempli de beaux morceaux, de descriptions touchantes, et de portraits fortement dessinés. Ses Tragédies de Brutus, de Mahomet, de Zaïre, d’Alzire, de Mérope, de Tancrède &c. lui assi- | gnent une place particulière parmi les Poëtes Dramatiques. Voltaire s’est | aussi exercé dans le genre Comique; s’il y trouva des Maîtres il n’eut point d’égaux pour les Pièces Fugitives; toutes celles de cet Ecrivain célèbre qui sont en grand nombre, | sont pleines de graces, de finesses et de légèreté. Masquant une philosophie profonde par des fictions ingénieuses, il a eu l’art d’interesser plus que personne dans ses Contes en prose. Enfin il auroit réussi à faire aimer la Satyre elle même, s’il eut employé des // expressions plus modérées contre ceux qui osoient choquer ses opinions. Quant à | ses Ouvrages sur l’Histoire, leur Style en est si séduisant qu’il feroit pardonner quel- | ques inexactitudes, si les agréments de l’Esprit pouvoient remplacer la Vérité. Voltaire tombé dans la disgrace d’un grand Prince dont il avoit été l’ami, se retira d’abord à Genève, | et ensuite à une Lieue de cette Ville dans un Désert qu’il fertilisa. Ce fut dans cette | retraite qu’il s’occupa du sort de Sirven et de la famille de Calas qu’il parvint à sauver de l’ignominie; et que les Hommes puissants, pour qui sa plume étoit devenue | redoutable, s’empressèrent de captiver son suffrage. Voltaire quitta le repos de | Ferney pour venir jouir, dans la Ville qui l’avoit vu naître, des hommages dûs à ses talens. Mais, peu de mois après son arrivée à Paris, il devint la victime de | cette ambition indiscrète, et trouva la mort au milieu des honneurs qu’il étoit | venu chercher. Sous quelque point de vue qu’on considère cet Homme extraor- | dinaire, il fera l’admiration de la postérité et la gloire de la Littérature Françoise.“

Unter dem Text „A[vec] P[rivilège] D[u] R[oi]“ u. girlandengeschmückte Konsole mit aus Blütenzweig bzw. 2 Palmwedeln gebildeten Initialen „CP“ [= Civis Parisiensis?] vor Spiegel, brennender Fackel u. Leier.